Le Parti Identité et Démocratie tenait un séminaire exceptionnel sur la hausse des prix de l'énergie le 25 octobre dernier dans la prestigieuse Maison des Polytechniciens à Paris.
Introduisant les débats, Mathilde Androuët, membre de la commission environnement, santé publique et santé alimentaire du Parlement européen, a rappelé l'importance de l'indépendance en la matière : « Dans la crise énergétique, comme dans la crise environnementale, un seul outil est valable : celui de la souveraineté. Les pays qui tirent leur épingle du jeu sont ceux qui sont profondément attachés à la défense de leur souveraineté. »
Pour Fabien Bouglé, auteur d'ouvrages sur les éoliennes et le nucléaire, il ne fait pas de doute que "la crise énergétique et la hausse des prix précède la guerre en Ukraine". En réalité, celle-ci n'aurait fait qu'empirer une situation due aux choix énergétiques opérés par l'Union européenne et les gouvernements.
Parmi ceux-ci, le gouvernement allemand est en ligne de mire, avec le choix d'Angela Merkel de fermer les centrales nucléaires, rendant les Allemands dépendants du... gaz russe.
Invité exceptionnel du colloque, Boris Kollar, président du Conseil national slovaque, et homme fort de Sme Rodina, parti membre du ID Parti, est revenu sur les solutions mises en place par le gouvernement pour juguler la crise, au profit des classes populaires.
Concluant le séminaire, Jordan Bardella est revenu sur les errances énergétiques des gouvernements français et l'Union européenne, empêtrés dans leurs certitudes idéologiques : « Par leur inaction et leurs bavardages inutiles, les dirigeants européens se rendent directement responsables de l’éviscération industrielle qui frappe le continent, et qui provoquera le décrochage économique de nos pays et le déclassement social des peuples. »